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ECLAIRAGE : La Led sinon rien…

L’éclairage n’est pas oublié dans la RE2020 (Réglementation Environnementale 2020)

L’éclairage est, en effet, intégré sous quatre niveaux d’expertise visant à assurer un confort d’éclairage associé à une consommation maîtrisée, que ce soit à travers le dimensionnement, les produits ou les commandes.

Pour limiter la consommation énergétique liée à l’éclairage, la réglementation favorise logiquement l’apport de lumière naturelle avec double exigence de résultat ainsi précisée : un niveau d’éclairement d’au moins 300 lux sur 50% de l’espace, pendant plus de la moitié des heures éclairées par la lumière du jour sur toute l’année. S’y ajoute un niveau d’éclairement d’au moins 100 lux sur 95 % de l’espace, pendant plus de la moitié des heures éclairées par la lumière du jour, également sur toute l’année. La RE implique donc d’éclairer juste avec le bon nombre de points lumineux et par conséquent de les quantifier convenablement dans le calcul de la Bbio (besoin bioclimatique conventionnel : il s’agit du coefficient évaluant l’efficacité énergétique du bâti d’une construction neuve.) Il est alors important de bien étudier le dimensionnement et la qualité de l’éclairage artificiel. Pour cela, la souplesse des solutions LED offre de nombreuses possibilités pour adapter l’éclairage à son besoin : en termes de température, de couleur et de flux lumineux. Ce panel de possibilités permet en outre de se rapprocher du rythme circadien, paramètre qui revêt une importance non négligeable depuis le développement du télétravail.

Comme pour tout système consommateur d’énergie, la nouvelle réglementation se penche également sur l’angle performance énergétique des produits, leur efficacité lumineuse, à savoir le rapport flux émis en fonction de la puissance consommée (lumen/watt). La notion d’étanchéité à l’air et à l’humidité est également prise en compte, notamment pour les éclairages ou boîtes encastrées en plafond, dans les couloirs de circulation, par exemple, ou sous isolants ( DTU 45.11).

Enfin, l’éclairage passe lui aussi par la prise en compte de la détection, notamment de présence dans les espaces communs de circulation. L’éclairage doit ainsi être couplé avec un système de contrôle par capteurs évitant aux luminaires de rester allumés inutilement.

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BON A SAVOIR…

Depuis l’avènement de la technologie LED, il était devenu difficile d’identifier les sources les plus économes en énergie, puisque toutes étaient classées A, A+ ou A++. Par conséquent, l’Union Européenne a remanié et optimisé l’étiquette pour l’adapter à cette donne technique inédite. Depuis le 1er septembre dernier, une nouvelle règle de calcul de l’efficacité énergétique permet de ventiler les produits existants sur l’ensemble de l’échelle de A à G selon un échéancier allant jusqu’au 1er Mars 2023.

Côté durabilité des produits, le législateur demande aux fabricants de veiller à ce que les sources lumineuses et les ballasts séparés puissent être remplacés à l’aide d’outils courants sans causer de dommages permanents au produit sauf si la documentation contient une justification technique fondée sur la fonctionnalité du dispositif d’éclairage.